Tabac : quand la hausse repart de plus belle

Comme très souvent en période de rentrée, de nouvelles mesures financières (ou non) entrent en vigueur. Une nouvelle fois, le tabac n’échappe pas à la règle. Depuis plusieurs mois, son prix ne cesse d’augmenter, notamment pour des questions évidentes de santé publique.

Un taux de fumeurs alarmant

Depuis plusieurs années, les politiques et autres médecins n’ont de cesse de dénoncer les effets dévastateurs de la cigarette. Elle est à l’origine de multiples cancers mortels. En France, plus de 150 000 décès liés à la cigarette sont recensés chaque année. Pour rappel, le taux moyen de mortalité est deux fois plus élevé chez l’homme que chez la femme. Les taux sont respectivement de 158,6 décès pour 100 000 hommes et 79,1 décès pour 100 000 femmes.

La ministre de la santé Agnès Buzyn continue le travail de ses prédécesseurs qui avaient notamment fait entrer en vigueur le paquet neutre, censé dissuader les fumeurs. Couplés à cette mesure, les paquets de cigarettes ont connu une hausse très marquée il y a quelques mois, augmentant de un euro au prix unitaire (pour la plupart).

Objectif : un paquet moyen à 10 d’euros d’ici à 2020

Cette nouvelle hausse, à peine perceptible chez les buralistes, s’inscrit dans la volonté de faire passer le paquet de tabac à environ dix euros d’ici à 2020. Le journal les Echos rappelle que « c’est en 2019 et 2020 que les augmentations seront les plus importantes. En effet, le calendrier prévoit une hausse de 50 centimes pour avril 2019, novembre 2019, avril 2020 et de 40 centimes en novembre 2020, date à laquelle le paquet moyen devra coûter 10 euros ».

Après la flambée des prix au mois de mars, les ventes de produits du tabac ont fortement diminué.

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