Le géant américain Ciso vient de publier une étude sur l’utilisation des objets connectés par les citoyens/consommateurs. Selon les résultats de cette enquête et les prévisions de ces auteurs, les hommes vont utiliser entre 50 et 80 milliards d’objets connectés d’ici l’année 2020. Une habitude déjà bien ancrée dans le secteur de la domotique.
Si les critiques à l’égard des objets connectés de type gadgets sont légitimes, il est aussi indéniable que les utilisations positives des nouvelles technologies sur nos habitats sont nombreuses. Nastasia Hadjadj, journaliste pour l’ADN, prend ainsi l’exemple de Max, qui a accordé récemment une interview aux rédacteurs du site 18h39. Cet homme est tétraplégique depuis des années et les évolutions de la domotique, avec l’intégration progressive des objets connectés, ont littéralement changé sa vie.
« Si je devais fermer mes volets moi-même en fauteuil roulant, ça prendrait entre 20 et 30 minutes. Là, cela le fait en 20 secondes. Je gagne du temps, du confort, de la qualité de vie et de la simplicité », a-t-il ainsi expliqué.
Cette révolution pour les personnes porteuses de handicap comme Max l’est également pour de nombreuses personnes âgées, qui retrouvent une partie de leur autonomie grâce à ces nouvelles maisons connectées.
Ont peut citer les dernières innovations de la startup anglaise Howz, qui a développé des capteurs qui alertent la famille si la personne change soudainement de rythme. Ces capteurs peuvent même anticiper un futur malaise survenu chez la personne âgée. Les proches reçoivent des textos réguliers, pour leur dire que tout va bien ou si, au contraire, une activité anormale inquiétante se produit. Le tout dans le but de favoriser maintien au domicile de ces personnes afin de « bien vieillir chez soi ».
L’avis de Maison actuelle va dans le même sens. Le rédacteur en chef de cette revue consacrée à l’aménagement intérieur, Didier Granilic, a consacré un édito à la domotique et aux évolutions incontournables liées aux objets connectés, qui représentent pour lui l’avenir de tous les logements.
Une tendance de fond qui ne s’explique pas seulement par l’aide pratiques aux ménages de ces technologies, puisque les critères environnementaux sont et resteront primordiaux. Les économies énergétiques sont importantes grâce à ces outils, en attendant qu’ils aident à en produire et à traiter les eaux…
Poster un Commentaire