L’application Yuka : consommer plus sereinement

Yuka

Les consommateurs changent progressivement leurs habitudes de consommation alimentaire. L’heure est à l’achat responsable, au phénomène de la décroissance et au bio. Pour aider les consommateurs dans leurs choix de produits alimentaires, l’application Yuka, disponible sur smartphone, scanne les emballages des aliments pour leur donner une note. Un moyen efficace de savoir si l’aliment transformé que le consommateur comptait acheter est bon ou mauvais pour sa santé. Un algorithme qui séduit de plus en plus d’utilisateurs, à tel point que l’application compte désormais plus de 11 millions de clients. 

Créée en janvier 2017, l’application Yuka est un incontournable pour une part de plus en plus importante des consommateurs. Disponible sur smartphone, le service accompagne l’utilisateur dans chacun de ses déplacements en grande surface, et dans chacun de ses achats.

Yuka propose en effet à ses utilisateurs de vérifier si les produits alimentaires sont de bonne qualité et s’il ne nuisent pas à leur santé. À l’aide de l’appareil photo du smartphone, il suffit de scanner les codes barres des produits pour que l’application détaille les éléments qui les composent. Le service attribue ensuite une note à l’aliment, de 0 à 100, et une mention. « Excellent » avec une pastille vert foncé pour une note entre 75 et 100, « Bon » avec une pastille vert clair entre 50 et 74, « mauvais » pour une pastille orange qui correspond à une note entre 25 et 50, et « médiocre » avec une pastille rouge entre 0 et 25.

L’application est un immense succès, puis qu’aujourd’hui, 11 millions de personnes l’utilisent et trois millions de produits sont scannés chaque jour. Les produits sont variés : 70% des scans concernent l’alimentaires et 30% concernent les produits cosmétiques.

Julie Chapon, cofondatrice de Yuka explique que pour fonctionner et attribuer une note au produit, l’application s’appuie sur un algorithme qui retient trois critères : « Soixante points portent sur leur qualité nutritionnelle, basée sur la méthode de calcul du Nutri-Score. Ce barème conçu dans le cadre du Programme national nutrition santé évalue les aliments transformés en fonction de leur teneur en calories, sel, sucre et graisses saturées (à limiter) ; fibres, protéines, fruits et légumes (à favoriser)« .

Les 40 points restants sont définis selon la présence d’additifs et les risquent qu’ils présentent en fonction des dernières études scientifiques menées (30 points), et, sachant que les groupes industriels ne précisent pas exactement la quantité d’additifs utilisé, leur présence suffit à faire baisser la note du produit. Les 10 points restants correspondent aux produits bio.

La jeune start-up, composée de neuf employés, influe déjà sur les grands groupes industriels, qui modifient la composition de leurs produits. « Nous référençons 800 000 produits, précise Julie Chapon. Chaque jour, on enregistre des changements dans leur composition : moins de sel, moins de sucre… Et les additifs controversés sont supprimés. On sait que de grands groupes industriels organisent des « réunions de crise Yuka » pour améliorer leurs produits notés rouge », précise la cofondatrice.

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