Coronavirus : prévision d’une croissance à moins de 1% en France pour 2020

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Malgré le semblant d’accalmie noté en Chine, l’épidémie de Coronavirus continue de se propager à l’échelle mondiale. Pour les dirigeants des pays, la question n’est plus de savoir si le virus aura un impact sur l’économie, mais bien de déterminer jusqu’à quel point il ralentira la croissance. La France, encore relativement épargnée, en comparaison à l’Italie ou à la Chine, devrait voir sa croissance tomber sous les 1 % en 2020, à 0,9 %. Une prévision en baisse de 0,3 points de pourcentage par rapport à la dernière estimation, là où déjà, Bruno le Maire, le ministre de l’économie, prévoyait un impact de seulement 0,1 point par rapport aux prévisions passées…

Les prévisions revues constamment à la baisse à cause du Coronavirus

Bruno Le Maire s’en est lui-même inquiété. En effet, il a reconnu que le coronavirus allait avoir un impact « beaucoup plus significatif » que ce qui avait été précédemment estimé. Un « coup de frein« , pour une croissance française déjà à la peine. En passant sous les 1 % de croissance, le pays s’expose à une période de récession qui ne serait pas sans rappeler la crise de 2008. Selon les estimations de l’OCDE, qui en novembre, prévoyait déjà une faible croissance en France pour 2020, à 1,2 %, vient de revoir ses estimations à la baisse. Ainsi, l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques suppute que la croissance française sera inférieure de 0,3 points par rapport aux calculs de novembre.

Le Coronavirus n’est pas étranger à cette baisse et en est même le principal responsable. Dans une économie mondiale déjà vacillante, aucun pays ne semble en mesure de tirer son épingle du jeu et se voit contraint de subir les effets de l’épidémie. En France, Bruno Le Maire et le gouvernement espéraient relancer l’économie du pays au cours de l’année 2020, mais ils ne peuvent que constater leur impuissance face aux conséquences induites par l’épidémie de Covid-19. Avec un impact « beaucoup plus significatif » que prévu et une situation qui empire de jour en jour, rien ne laisse à penser que les prévisions actuelles ne soient pas, une nouvelle fois, revues à la baisse… Et pour ne rien arranger, l’Italie est devenue l’un des principaux foyers infectieux et le risque de contamination par la frontière transalpine est plus présent que jamais.

Les premières mesures pour tenter de limiter la propagation en France ont déjà été mises en place et le gouvernement a par exemple déjà interdit les rassemblements de plus de 5000 personnes. De nombreuses rencontres sportives par exemples, sont repoussées ou jouées à huit-clos. Dans l’Oise et en Haute-Savoie, des restrictions encore plus importantes sont mises en places pour tenter d’endiguer la propagation du virus dans ces foyers à hauts risques. Rien n’est acté pour le moment, mais le ministre de transports a évoqué de mettre en place des restrictions de circulation si la situation venait à empirer encore plus.

La consommation des ménages français menacée

Concernant la consommation, la France et le monde sont prévenus. La Chine a déjà fait les frais du coronavirus et a vu toute sa croissance ralentir. Ainsi, si les mesures de précautions mises en place par le gouvernement continuent de se durcir, la consommation des ménages risque de baisser drastiquement.

L’épidémie de Coronavirus vient s’ajouter à une année déjà compliquée pour la consommation française. En effet, les différentes grèves avaient déjà perturbé l’économie et cette nouvelle difficulté que représente l’épidémie de Covid-19 n’arrange rien.

Enfin, Bruno Le Maire a fait part de tout son soutien aux entreprises françaises qui luttent chaque jour pour honorer les délais et limiter l’impact de l’épidémie. À ce sujet, il a déclaré faire preuve « d’une solidarité totale vis-à-vis de tous les entrepreneurs qui aujourd’hui sont en première ligne« . Il a d’ailleurs déclaré que le Covid-19 était un « cas de force majeur » et que les entreprises avec des contrats sur des marchés publics ne payeraient pas pénalités en cas de retard de livraison et que les entreprises commanditaires pourraient bénéficier d’étalements de charges.

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