6,5 milliards d’euros annoncés pour le « Plan jeunes » du gouvernement

À cause de la crise sanitaire induite par l’épidémie de coronavirus, l’économie française est profondément perturbée. Les problèmes de l’embauche des jeunes sonnent comme un enjeu majeur des prochaines années pour éviter une trop forte précarité pour les premiers emplois. Dans l’optique d’aider l’arrivée des jeunes sur le marché du travail, le gouvernement a annoncé la mise en place d’un « Plan Jeunes ». Ce plan, doté d’une enveloppe de 6,5 milliards d’euros, doit permettre de favoriser l’embauche des jeunes actifs sur la période 2020-2021. À la clé pour les entreprises, une aide de 4000 euros pour embaucher…

Éviter une cassure sociale avec les plus jeunes

À travers ce plan, Jean Castex, le nouveau premier ministre du gouvernement d’Emmanuel Macron, à la suite du remaniement, souhaite favoriser l’embauche des plus jeunes qui, selon lui, seront les premiers en danger face à cette crise. Avec ces 6,5 milliards d’euros, du « jamais vu » selon lui, le chef du gouvernement souhaite inciter les entreprises à l’embauche. L’objectif est, d’ici à janvier prochain, de favoriser quelque 450 000 recrutements à travers toute la France. Ce plan vise à faire face à une rentrée qui s’annonce d’ores-et-déjà compliquée pour les 700 000 à 800 000 jeunes français qui s’apprêtent à rentrer sur le monde du travail.

« Ce sont les plus jeunes et les plus vulnérables qui sont les premiers concernés lorsqu’une crise s’amplifie et il serait étonnant de ne pas essayer d’anticiper tout cela, de nous y préparer le mieux possible », a déclaré Jean Castex, le Premier ministre.

Favoriser l’embauche chez les entreprises

Dans un climat économique et sanitaire compliqué et face à un avenir encore incertain, de nombreuses entreprises hésitent à recruter de nouveau collaborateurs. Les mesures, mises en place par ce « Plan Jeunes » doivent donc permettre d’accompagner et rassurer les entreprises dans leurs objectifs de recrutement.

La prime de 4000 euros prévue pour assister les entreprises lors d’une embauche fonctionnera de la manière suivante : Pour tout salarié de moins de 25 ans embauché en France entre août et janvier, pour une période d’au moins trois mois, les entreprises pourront bénéficier d’une « compensation de cotisations ». Cette compensation, à hauteur de 1000 euros par trimestres, pourra être répétée pendant un an, et ainsi porter le total à 4000 euros.

D’autres mesures sont également destinées à favoriser l’apprentissage. Ainsi, pour les alternants, un prime d’au moins 5000 euros est déjà en place depuis juillet dernier pour les sociétés qui décident d’embaucher un alternant mineur. Cette prime peut monter jusqu’à 8000 euros si l’alternant est majeur.

L’apprentissage est « au cœur des contradictions françaises »« On sait que ça marche et pourtant ça reste encore quand on n’a pas réussi. Il faut impérativement le valoriser », a expliqué Jean Castex lors de son intervention.

 

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