Rubix S&I : capteurs intelligents pour un monde plus sûr et plus sain

La pollution atmosphérique est l’un des grands défis de notre siècle. Longtemps réduite aux rejets de CO2 et aux particules fines, la pollution intègre désormais l’ensemble des nuisances sensorielles ayant un impact sur l’être humain. Mais comment détecter l’invisible ? Hub One est allé à la rencontre de Jean-Christophe MIFSUD, fondateur de la société Rubix Senses & Instrumentation (Rubix S&I) qui propose des capteurs intelligents capables de traquer les polluants et d’identifier les sources de pollution.

Hub One, opérateur expert en technologie digitale pour les entreprises, s’est entretenu avec Jean-Christophe MIFSUD, dont la société Rubix S&I œuvre pour un environnement sain et sûr. Pour ce faire, elle développe des capteurs intelligents qui traquent les polluants et identifient leur source. Explication.

Un projet issu d’un constat de base : la qualité de l’air se détériore

Pour Jean-Christophe MIFSUD le bilan est clair : la qualité de l’environnement atmosphérique se détériore. Cependant, la question de l’air n’est pas qu’une affaire d’environnement extérieur. « Au sein des bâtiments, nous respirons en plus des polluants extérieurs toutes les émanations provenant des matériaux de construction, des équipements bureautiques ou des produits ménagers. Il n’est pas rare que l’air intérieur affiche une contamination 2 à 5 fois supérieure à l’air extérieur », indique le fondateur de la société dans son interview sur le blog de Hub One.

Cependant la qualité de l’air ne résume pas à elle seule l’environnement. Le neurochimiste de formation ajoute que « le stress, le bruit ou les mauvaises odeurs sont autant d’éléments qui dégradent notre adhésion à notre environnement immédiat. Nous nous servons de nos 5 sens pour appréhender la qualité de notre milieu de vie ». L’analyse environnementale doit donc elle aussi tenir compte de tous ces « polluants »

Numériser les sens pour révéler les conditions environnementales ambiantes

Il peut être complexe de mesurer les sens, donc l’invisible. « Je me suis donc efforcé de trouver une solution intelligente pour ramener de l’objectivité dans la capacité humaine à analyser l’environnement immédiat, puis pour agir sur cet environnement afin qu’il redevienne agréable à vivre », explique le dirigeant.

Concrètement, la société a développé des microcapteurs numériques sous forme de cubes de 10 cm d’arête baptisés POD2. Selon Jean-Christophe MIFSUD, ils sont « capables de mesurer en temps réel la qualité de leur environnement immédiat, du point de vue des sons, de la lumière, de la température, de la pression, des odeurs ou des vibrations ».

Les données sont ensuite envoyées dans le cloud pour être analysées par des modèles en Intelligence Artificielle. Il s’agit ensuite de trouver une correspondance entre l’événement et sa nature, ou son origine. « Suite à cela, des actions correctrices pourront être déclenchées automatiquement », conclut l’interrogé.

 

 

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