Couvrant 99% de la population française, les antennes relais se retrouvent à proximité souvent immédiate des habitants. Installées au cœur des villes, ces antennes se situent généralement sur le toit des immeubles où elles apparaissent pour certains à la fois comme un problème esthétique mais aussi une cause de troubles pour la santé.
Des effets sur la santé des riverains
Les personnes qualifiées d’électro-sensibles sont les plus sujettes à ce qui pourrait être la conséquence d’une exposition à des ondes électromagnétiques issues des antennes-relais. Les symptômes sont liés au sommeil (réveils fréquents, difficultés à s’endormir, …). Des expériences menées en laboratoire sur des rongeurs ajoutent à cela des évolutions de la régulation thermique et un appétit plus important.
C’est bien ce que semble confirmer les résultats d’une étude produits par l’Université de Picardie Jules-Vernes aux côtés l’Institut national de l’environnement industriel et des risques. En Avril 2013, l’équipe déclare que « les premières conclusions montrent des effets biologiques des radiofréquences sur la régulation thermique, le comportement alimentaire et le sommeil ». Pour l’Inserm, « Ces résultats obtenus chez des rats confirment ceux qui avaient été obtenus dans plusieurs études menées chez l’homme ». Jean-François Doré, directeur de l’Inserm ajoute qu’« ils pourraient être aussi bien bénéfiques que délétères, voire sans conséquence.»
L’Académie de médecine s’oppose à l’OMS
En 2009, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que les ondes électromagnétiques pouvaient être cancérigène incitant ainsi différents gouvernements à se pencher sur la question en annonçant des mesures de régulation de l’installation des antennes-relais.
L’Académie de médecine a réagi à l’annonce d’un projet d’une députée écologiste en 2012 qui désirait restreindre au nom du principe de précautions la diffusion des ondes électromagnétiques dans un communiqué : «L’Académie regrette une initiative fondée sur un flou scientifique et réglementaire qui, ne pouvant se prévaloir en dernier recours que du principe de précaution, est de nature à renforcer artificiellement chez nos concitoyens un sentiment de peur et de défiance injustifié, mais préjudiciable en termes de santé publique».
Sur le site www.radiofrequences.gouv.fr (site du ministère de la santé) on peut lire qu’ « à ce jour, l’expertise nationale et internationale ne conclut pas à l’existence de risques sanitaires liés à une exposition aux champs électromagnétiques émis par les antennes-relais de téléphonie mobile, dès lors que les valeurs limites d’exposition du public sont respectées ».
Cet article datant de 2017 parait obsolète et mériterai bien d’être réactualiser. L’électrosensibilité, on le sait aujourd’hui, est bien plus impactante sur la santé que des perturbations du sommeil et entraine des inconvénients bien plus graves, ce qui est maintenant prouvés et reconnus scientifiquement. Merci de mettre à jour vos connaissances sur un problème qui impacte de plus en plus de gens et leur fait vivre un enfer.