Google Home Mini : certains appareils espionnaient les conversations

Google Home, enceinte intelligente, est arrivée sur le marché français en août dernier. Sa version « Mini » est commercialisée quant à elle depuis hier. La semaine dernière, un journaliste américain alertait sur un défaut de fabrication. L’appareil enregistrait 24h/24h l’environnement alors même qu’il était éteint. Le point sur ce début de scandale.

Une enceinte avec micro, que l’on commande par la voix

Google Home fait partie des nouveaux objets connectés permettant d’aider les utilisateurs à commander à partir d’un seul appareil de nombreuses tâches (allumer automatiquement la lumière ou la télévision, commander un über, créer des alertes…). Reliée à l’assistant virtuel Google Assistant, l’enceinte communicante est munie d’un micro grâce auxquels elle reçoit les ordres donnés. Sa première version est commercialisée aux Etats-Unis depuis 2016 et sa version Mini depuis seulement début octobre.

Des défaillances sur certains appareils

La semaine dernière, le journaliste et blogueur américain Artem Russakovskii alertait Google d’un défaut de taille sur sa Google Home Mini : l’appareil enregistrait 24/24h les bruits environnants. Le blogueur constatait également que l’enceinte transmet toutes ces « commandes » aux serveurs de Google qui en gardent la trace. Pour qu’elles ne soient pas automatiquement transmises, il faut faire la démarche d’aller décocher spécifiquement la fonction sur son compte.

 

Un problème « résolu » d’après Google

Après avoir été contacté par le blogueur, le Groupe s’est emparé du problème et a constaté qu’un défaut existait au niveau du système de mise en marche situé en haut de l’appareil. En attendant de résoudre le problème, Google a donc supprimé la fonction « top touch » de la Google Home Mini et rassuré ses consommateurs assurant que le problème était donc « résolu ».  Un bug qui rappelle que les consommateurs doivent plus que jamais être vigilants  vis-à-vis de leurs données personnelles…

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