Saumon et foie gras, deux entrées stars de Noël.

Dans moins d’un mois aura lieu l’un des plus importants repas de l’année. Loin d’être frugal, celui-ci sera au contraire rythmés par de nombreux plats traditionnels comme les huitres, la bûche mais aussi le saumon et foie gras.

Après deux années très dures pour les professionnels du secteur suite aux épidémies de grippe aviaire, la production a pu reprendre mais les conséquences se font encore sentir (- 44 % en 2017). D’ailleurs les éleveurs fragilisés par ces deux années compliquées durant lesquelles ils ont dû abattre leurs bêtes, ont lancé une série d’action coup de poing dans le sud-ouest du pays pour sensibiliser les consommateurs à l’origine des canards qu’ils retrouvent dans les produits qu’ils achètent. Didier Lapoule, de l’association « Canards en colère » dénonce l’illisibilité des boites en supermarché. Selon lui « On a l’impression que c’est une boîte bien française et si vous cherchez plus loin vous avez : ‘origine du canard : UE, c’est-à-dire que là, on ne sait même pas dans quel pays cela a été fabriqué (…) »

 Les français ne semblent pas prêts à abandonner le foie gras français. 92 % des sondés ont déclaré soutenir la hausse des prix du produit (entre 10 et 30 % attendus en fonction des marques). Pour 80 % d’entre eux d’ailleurs, acheter français est un gage de qualité.

 

Autre produit plébiscité par les Français durant les fêtes, le saumon. Il devrait être présents dans 70 % des repas le 24 au soir et le 25 à midi. 80 % du saumon fumé consommés en France a été transformé dans l’hexagone pour une production annuelle de 33 000 tonnes. Véritable tradition culinaire, il est considéré comme un produit plaisir par 94 % des sondés, facile à préparer (95 % d’avis en ce sens) et bon pour la santé (92 % d’avis positif).

L’intérêt des consommateurs se portent sur la provenance du poisson. Il faut se méfier de l’appellation « saumon Atlantique » car elle n’indique pas une provenance mais une espèce de saumon. Le pays d’origine est aussi un indice sur le mode d’élevage. Gurvan Guimard, poissonnier, déclare que « celui de Norvège est plus intensif, les autres pays, l’Irlande et l’Ecosse c’est un peu mieux ». L’expression « saumon fumé » peut être trompeuse. Si aucune mention n’est faite du bois de fumage, le poisson peut avoir été trempé dans un bain d’arôme goût fumé. Enfin, la couleur est une aide précieuse pour déterminer la qualité du produit. Le poisson doit avoir une couleur rose uniforme, signe d’une alimentation de qualité.

 

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