Offrir un drone : attention à la réglementation

 Noël approche à grands pas et le choix des cadeaux se fait de plus en plus pressant chaque jour. Révolution sous le sapin il y a encore quelques années, les drones s’imposent comme des classiques depuis qu’ils ont su séduire le plus grand nombre de consommateurs.

Les chiffres de vente progressent d’année en année. 286 000 en 2015, 375 000 en 2016 ! Les prévisions pour 2017 s’annoncent excellentes avec une période Noël représentant 60 % des ventes et pleine de promesses. Le développement de l’offre avec l’arrivée sur le marché de produits chinois à moins de 50 euros (de mauvaise qualité mais très abordable) a activement participé à la démocratisation des drones et à son succès. Certains modèles sont utilisables par des enfants d’une dizaine d’années. Le prix va évoluer en fonction des options de l’appareil (caméra, stabilisateur de vol, …). Les produits de Silverlit ou de Big Ben Connected sont parmi les meilleurs de cette catégorie malgré des capacités de pilotage assez limitées.

Le problème de ces premiers prix est le pilotage. Paradoxale mais vrai, moins le drone est cher plus il va être compliqué de le diriger, surtout pour un pilote débutant. Les drones bas-de-gamme (le plus souvent fabriqués en Asie) ne disposent d’aucune assistance ce qui les rend particulièrement instables. Le moindre coup de vent peut les projeter au sol si le pilote ne réagit pas et à seulement quelques dizaines d’euros, il ne faut pas espérer voir son appareil survivre à plusieurs chutes sur le bitume. En milieu de gamme, à partir de 150 euros, les drones intègrent un système de capteur de pression qui peut les stabiliser sans assistance humaine. A partir de 200 euros, les drones disposent parfois d’un GPS qui leur permettent de faire du sur-place et d’automatiser le trajet de retour !

 Si vous vous décidez à acheter, ou à vous faire offrir, un drone de plus de 800 grammes, il faudra penser à immatriculer l’appareil auprès de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC). Vous devrez aussi passez un brevet de pilotage. Ces brevets coutent 3 000 euros environ et sont obligatoires avec la mise en application d’une loi votée en octobre 2016. Filmer des zones habitées sera aussi soumis à autorisation. Une partie des constructeurs ont intégré au GPS des informations pour qu’il évite les zones prohibées comme les bâtiments officiels, les zones militaires, les centrales nucléaires et les aéroports. Si jamais vous doutez de la zone que vous désirez survoler, vous pouvez consulter le site geoportail.gouv.fr.

 

 

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