Nette amélioration de la présence de pesticides dans le Bordeaux

 Bonne nouvelle dans le monde du vin ! Dans une étude, l’UFC-Que Choisir annonce que les grands crus bordelais contiennent trois fois moins de pesticide que durant la dernière enquête en 2013.

 

 L’étude publiée le 27 décembre dernier par l’UFC-Que choisir porte sur la recherche de 177 molécules de pesticides dans des vins de Bordeaux et l’association semble satisfaite du chemin parcouru par les producteurs depuis la dernière étude. L’introduction explique que l’ « analyse de 38 grands crus de ­Bordeaux et de deux vins non classés montre que la plupart sont contaminés par des résidus de ­pesticides. Toutefois, la situation s’améliore : leur ­concentration est, en moyenne, trois fois moins élevée que lors des tests menés il y a quatre ans ».

 L’UFC indique que « la plupart des bouteilles que nous avons analysées sont contaminées et contiennent d’une à six molécule ». En tout « 11 composés chimiques de synthèse différents ont été détectés » peut-on lire. Trois bouteilles ne contiennent aucune trace de pesticide (Château Durfort-Vivens, Château Pontet-Canet, Château Clerc Milon) et chez quatre autres les quantités sont trop faibles pour être estimées (Château Beychevelle, Alter Ego de Palmer, Château Malescot–Saint-Exupéry).

Léopold Valentin, de Durfort Vivens (2e cru classé de Margaux) déclare que « C’est plutôt une bonne nouvelle, c’est l’aboutissement d’un travail commencé en 2010, suite à notre conversion en bio et en biodynamie » et qu’« Aujourd’hui nous n’utilisons plus de molécules chimiques, uniquement du cuivre et du soufre ».

 Selon Christophe Château, directeur communication du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux explique que « Les vignerons travaillent dans le bon sens mais il ne faut toutefois pas crier victoire car c’est une démarche sur le long terme ». Confiant sur l’avenir de la démarche, Christophe Château précise que « Cette démarche-là est entamée avec la nouvelle génération qui est prête à prendre le risque, et à utiliser des produits plus coûteux et à mettre en œuvre des pratiques plus respectueuses de l’environnement parce que c’est la demande du consommateur aujourd’hui, c’est une demande sociétale, on va vers cette issue, c’est aujourd’hui une certitude ».

 Les molécules identifiées ne sont pas considérées comme étant mutagènes, cancérogènes ou comme des perturbateurs endocriniens mise à part pour l’iprodione que l’on a trouvé en très faible quantité dans trois bouteilles : Château Prieuré-Lichine, L’Héritage de Chasse-Spleen et Mouton-Cadet.

 

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