Ouverture des commerces en soirée : des salariés Monoprix se mobilisent

Des salariés de Monoprix ont lancé une pétition en ligne pour réclamer le maintien de l’ouverture des magasins de l’enseigne jusqu’à 22 heures en région parisienne, alors que la justice a ordonné leur fermeture aux alentours de 20h40 à partir du 16 octobre. Des milliers de clients de Monoprix se sont joints au mouvement pour que les horaires de fermeture des Monoprix demeurent inchangés.

Les employés de Monoprix protestent contre une décision de la cour d’appel de Paris, qui a décidé que les Monoprix de la capitale devraient fermer avant 21 heures à partir du 16 octobre en raison de compensations insuffisantes des salariés travaillant en soirée. Le serpent qui se mord la queue à en croire la pétition de ces derniers, qui dénoncent la perte d’un « avantage indéniable pour (leur) pouvoir d’achat » en raison des heures majorées après 21 heures.

Selon les signataires, qui mettent en avant le coût de la vie à Paris et la difficulté de trouver un emploi permettant de concilier vie professionnelle et étudiante, « plusieurs centaines de jeunes vont être directement mis en danger et en difficulté financière par cette décision. Les jobs étudiants sont très difficiles à trouver à Paris et, pour beaucoup, avec des horaires incompatibles avec la capacité à assister aux cours. Pour tous les autres collaborateurs, avoir un travail est une chance et nous souhaitons absolument la garder ».

Lancée à l’origine par des employés de Monoprix, la pétition, adressée à Emmanuel Macron et intitulée « Salariés et clients, mobilisons-nous pour l’ouverture des Monoprix jusqu’à 22 heures », trouve un large écho auprès de la clientèle parisienne pour laquelle, faire les courses en soirée représente souvent la seule option possible au retour du bureau.

Parmi les signataires de la pétition, Joséphine Lama Ndione, une cliente de Monoprix, précise signer car finissant son travail à 21 heures, « elle n’aura pas le temps de faire ses courses si Monoprix ferme » à cette heure-ci. Même son de cloche pour Denis Noharet qui estime que l’ouverture jusqu’à 22 heures « est un service important pour (sa) famille ». Marc Morris va même plus loin, assurant que « c’est du gagnant-gagnant, et tout le monde est d’accord. Alors, stop à cette interdiction stupide ».

Mise en ligne il y a moins d’une semaine, la pétition compte aujourd’hui plus de 1’200 signataires, incluant de nombreux employés du groupe et des clients mécontents, encore plus nombreux, qui trouvent cette interdiction anachronique et inadaptée aux réalités de la vie parisienne.

 

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