Etiquettes énergie et indice de réparabilité : mieux informer les consommateurs

La Commission Européenne vient d’annoncer la validation de nouvelles étiquettes énergétiques sur le matériel électro-ménager plus claires et plus précises que les précédentes. Attendues pour 2021, ces étiquettes viendront s’ajouter, en France, à un « indice de réparabilité » qui devrait apparaître sur nos produits en 2020.

Echelle de A à G, nouveaux pictogrammes et code QR

Depuis 1995, l’Union Européenne applique un étiquetage énergétique obligatoire qui classe les produits électro-ménagers ainsi que les lampes selon leur consommation. Visant à effectuer des économies d’énergie, ces étiquettes ne seraient aujourd’hui plus suffisamment claires pour permettre aux consommateurs d’effectuer un choix éclairé : les subtilités de variation autour de la première catégorie « A » (allant de A+ à A+++) pouvant laisser penser qu’un produit classé en A était peu énergivore ce qui n’était pas nécessairement le cas. Pour rendre plus claires les différences entre produits et l’échelle des types de consommation énergétiques, la Commission Européenne vient ainsi de valider des étiquettes reprenant l’échelle appliquée précédemment allant de G à A.

En plus de ce changement d’échelle devant permettre une meilleure lisibilité, les étiquettes comprendront désormais des visuels simples donnant d’autres indications en fonction des produits : capacité de stockage, bruit émis par la machine, eau utilisée à chaque cycle de lavage… Pour plus d’efficacité, ces étiquettes devront être présentes dans les supports publicitaires, y compris dans les publicités diffusées à la télévision ou en ligne.

Dernier changement attendu : la présence d’un code QR scannable via smartphone et donnant des indications plus complètes sur les produits, fournies par les fabricants. Annoncées pour le 1er mars 2021, ces étiquettes devraient induire des économies d’énergie finale de 38 TWh/an d’ici 2030.

Indice de réparabilité : lutter contre l’obsolescence programmée

Cette décision qui vise à mieux informer les européens sur la consommation énergétique de leurs achats vient faire écho à la décision du gouvernement français annoncée en juillet dernier de donner aux consommateurs plus d’indications sur la durabilité des produits. La secrétaire d’Etat Brune Poirson avait ainsi annoncé la mise au point d’un « indice de réparabilité » qui devra être présent sur les produits électroménagers d’ici 2020 pour lutter contre l’obsolescence programmée.

 

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