Économie collaborative : les applications déclarent désormais vos revenus

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L’économie collaborative est pleinement intégrée dans le paysage numérique en France. De nombreuses applications et sites internet (Air bnb, Drivy…) proposent de mettre en relation des particuliers. À partir de cette année 2019, il devient obligatoire, pour certaines plateformes de mise en relation, de déclarer à l’administration fiscale les revenus générés par les particuliers.

Une économie collaborative désormais taxée

Tous les revenus générés par les particuliers sur les plateformes collaboratives vont désormais être déclarés à l’administration fiscale. Actuellement discutée au parlement dans le cadre de la loi relative à la fraude fiscale, cette législation devrait permettre de mieux contrôler les revenus, parfois importants, de certains particuliers, afin de prévenir la fraude.

Une taxe qui ne s’applique pas à toutes les plateformes

Cependant, toutes les plateformes de mise en relation ne seront pas obligées de transmettre ces informations à l’administration fiscale. C’est le cas par exemple de Blablacar, la plateforme communautaire de co voiturage, ou encore les plateformes de vente en ligne de produits d’occasion (Le bon coin, eBay…).

En revanche, les revenus générés par Airbnb, une application qui propose des services de location d’appartements entre particuliers, et Drivy, des services de location de voitures, seront taxés

L’économie collaborative en plein essor 

Ce modèle économique, basé sur l’échange de biens et de services entre particuliers présente plusieurs enjeux pour les pouvoirs publics. Ils doivent à la fois accompagner et soutenir le développement de ce secteur, tout en prévenant des abus de certains utilisateurs.

Presque tous les secteurs d’activités sont aujourd’hui soumis au développement de cette économie. Transport, logement, alimentation, culture… tous ont été transformé par l’avènement du numérique. De cette transformation naît de nouvelles formes d’emplois, qui demandent à être régulées.

De ce fait, l’administration fiscale doit elle aussi surveiller les revenus générés lors des échanges. Car, même si la majorité des particuliers sont de bonne foi, et ne pensent pas à déclarer leurs revenus, certains profitent de la situation. Ils ne paient pas d’impôts sur leurs revenus, sachant pertinemment que les contrôles fiscaux sur ces sources de revenus sont très rares.

 

 

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