Les consommateurs français sont de plus en plus sensibilisés aux problématiques environnementales. Pour réduire l’utilisation d’emballages plastiques et la production de déchets, ils se tournent vers la vente en vrac. Une pratique de consommation qui consiste à acheter ses produits au poids et à les emballer avec ses propres contenants.
Le vrac, un marché en pleine croissance
La vente en vrac connait aujourd’hui un succès grandissant en France. Le pays est l’un des plus développés dans ce secteur, et les consommateurs français se détournent progressivement des modes de consommation traditionnels. L’institut d’analyse Nielsen a d’ailleurs réalisé une étude en décembre 2018, qui démontre que 37% d’entre eux ont déclaré avoir déjà acheté leurs produits en vrac (hors fruits et légumes frais). Ce sont les moins de 35 ans qui sont les plus concernés.
Face au succès du vrac, de nombreuses enseignes spécialisées voient le jour. Les épiceries 100% vrac sont désormais inscrites dans le paysage de la consommation française. Quant aux grandes surfaces, elles ré-agencent leurs rayons. Par exemple, Carrefour propose désormais à ses clients, dans les rayons fromageries et boucheries, d’amener leur propre contenant pour pouvoir emporter une pièce de viande ou de fromage.
Un marché qui s’inscrit dans une démarche responsable
Le succès de la vente en vrac s’inscrit dans la droite lignée de la consommation responsable. Face aux nombreux enjeux environnementaux, les français adaptent leur mode de vie. De sorte qu’ils cherchent, aujourd’hui, à réduire le plus possible leur empreinte carbone et leurs déchets. Cette nouvelle façon de consommer tend à exclure les emballages plastiques, responsables pour majorité de la pollution des océans.
En achetant directement la quantité dont il a besoin, l’acheteur évite le gaspillage alimentaire. Même si les lieux de vente proposent des sacs réutilisables, le principe repose sur le fait que le consommateur se rende sur le lieu de vente avec son propre emballage.
Un mode de consommation qui comporte quelques limites
Malgré le caractère durable de la vente en vrac, ce mode de consommation a ses limites. Il est par exemple compliqué de contrôler la qualité des produits et leur provenance s’il n’y a pas d’étiquetage. Afin d’informer le consommateur sur les caractéristiques des produits, il faut mobiliser du personnel supplémentaire sur les lieux de vente. De plus, ce manque de traçabilité rend impossible la vente des produits AOP (Appellation d’origine contrôlée).
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