20% des adolescents français sont en surpoids

obésité

Près d’un quart des adolescents français sont en surpoids. C’est ce que révèle le ministère de la Santé, qui a publié une étude sur le sujet le mercredi 28 août. Réalisée en 2017, l’enquête a été menée dans les classes de troisième de collèges de France. Les chiffres sont inquiétants, 18,4% des jeunes entre 14 et 15 ans sont en surcharge pondérale, dont 5,2% d’entre eux en situation d’obésité.

Le ministère de la Santé a réalisé des enquêtes nationales de santé en 2017. Les résultats, publiés mercredi 28 août 2019, son alarmants. Parmi les nombreux adolescents dans les classes de troisième des collèges de France, l’étude révèle que près de 20% des élèves sont en surcharge pondérale ou en situation d’obésité.

Plus précisément, 18,4% des adolescents sont en surpoids, parmi eux, 5,2% sont obèses. Un nombre en nette augmentation par rapport à 2009, où la part d’adolescents atteints de surcharge pondérale était alors de 17%, pour 3,8% de jeunes obèses.

L’échantillon d’élèves de troisième analysé suggère une différence notable entre les garçons et les filles en termes de prise de poids. En effet, les filles sont plus sujettes au surpoids que les garçons, dans la mesure où 19,7% d’adolescentes sont ici concernées contre 16,9% chez les garçons. Cette différence s’explique notamment par une pratique du sport moins présente chez les filles. De plus, il est indiqué qu’elles grignotent davantage devant leurs écrans de téléphone portable que les garçons, qui eux en revanche, pratiquent plus les jeux vidéos.

L’étude précise qu’en moyenne, chez les élèves de troisième, le temps quotidien consacré aux écrans est de trois heures et demi en semaine, contre six heures le week-end.

Ce phénomène de prise poids est le fruit d’une inégalité sociale assez marquée chez les jeunes adolescents. L’étude dévoile en effet les conséquences de ces inégalités sociales, en expliquant que la surcharge pondérale et les situations d’obésité sont plus élevées chez les enfants issus de milieux sociaux défavorisés. Par exemple, chez les enfants d’ouvriers, 24% sont en surpoids, avec 8% d’obèses. Des chiffres deux fois moins élevés chez les enfants de cadres.

D’après l’enquête, ce constat peut s’expliquer par le fait que les enfants issus de milieux défavorisés ne prennent pas, pour la plupart, de petits-déjeuners le matin, et ne restent pas manger à la cantine de l’établissement le midi, alors que les repas proposés sont équilibrés et cuisinés justement pour éviter l’obésité chez l’enfant. Ils pratiquent également moins de sport et passent en moyenne plus de temps devant les écrans. Tous ces critères viennent ainsi favoriser la prise de poids.

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