Coronavirus et crise monétaire : triste avenir en vue pour l’Union Européenne

Coronavirus Europe Relance Monde Covid-19

Alors que le Monde semble encore loin de la sortie de crise induite par le coronavirus, les premières estimations économiques commencent à se profiler. Inutile de préciser qu’elles n’augurent rien de bon pour l’avenir, tant l’épidémie de Covid-19 a paralysé le fonctionnement de la planète. Pour l’Union Européenne, les conséquences seront désastreuses pour les populations. En effet, selon la Commission européenne, le PIB devrait chuter de 7,4%. Une récession sans précédent, qui va continuer de pénaliser les pays déjà en difficulté avant la crise, tels que la Grèce, l’Italie ou l’Espagne.

Deux ans pour se remettre de la crise du coronavirus

D’après la Commission Européenne, l’Europe s’apprête à rentrer dans une crise d’un nouveau genre. À la base une crise sanitaire, elle a muté pour devenir une crise économique et politique. Face à cette crise d’un nouveau genre, bien qu’elle ne soit pas sans rappeler celle des Subprimes, l’avenir reste sombre et incertain. En effet, bien que l’Union Européenne annonce une durée de « deux ans » pour se sortir de la crise, rien ne garantit la certitude de cette information. Cette prévision sous-entend déjà que l’activité reprenne normalement et rapidement. Or les économies européennes semblent encore bien loin de leur niveau de production de l’année 2019. De plus, puisqu’il s’agit d’une menace biologique, de nombreux facteurs indépendants de l’Homme sont à prendre en compte…

Tout d’abord, le virus risque d’être saisonnier et de revenir en hiver. Dès lors, si le coronavirus persiste sur plusieurs années et qu’aucune solution médicale n’est trouvée, il faudra sans aucun doute alterner des périodes de confinement et des périodes de déconfinement. Et même avec une population préparée au télétravail, l’économie pâtira d’une nouvelle période de restriction des libertés. Enfin, puisqu’il n’agit d’un virus et donc d’un organisme vivant, capable de muter, il n’existe aucune certitude quant au fait que le Covid-19 ne mute pas au cours de l’année à venir et devienne encore plus dangereux pour l’Homme.

Les divergences entre pays, un fléau dans la crise ?

Ainsi, avant de s’attarder sur les prévisions économiques, il faut comprendre que les prédictions prennent en compte « le moins mauvais des scenarii« . Et quand bien même, partant du meilleur scénario possible, le chômage devrait s’envoler et les comptes publics vont s’aggraver pendant cette période. En 2020, le PIB de l’Union Européenne devrait donc chuter de 7,4%, avant une potentielle hausse de 6,1% en 2021. En effet, l’économie ne risque pas de repartir de sitôt. Notre monde est interdépendant et il faudra redémarrer un à un tous les acteurs avant de pouvoir espérer une relance économique globale.

Alors que le consensus global semble être l’union de tous les pays pour s’en sortir ensemble, des tensions commencent à apparaître entre les pays. Tandis que le 23 avril dernier, les vingt-sept pays de l’Union Européenne ont statué en faveur d’un plan de relance commun commandé par la Commission Européenne, certaines voix ont pointé des problèmes internes aux organisations. « Elle le fera quand elle pensera qu’une convergence de vue entre la France et l’Allemagne sera devenue possible. On n’y est pas encore », a commenté un diplomate, à propos des capacités de la Commission Européenne à résoudre cette crise.

De la même manière, les prédictions prenaient en compte des échanges « normaux » entre la Grande-Bretagne et l’Europe. Or, les échanges sont toujours en pleine négociation et le flou règne toujours quant aux futures relations entre ces deux entités…

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