Tarifs bancaires : une légère baisse attendue en 2021

Un homme avec une carte bancaire devant son ordinateur.

 

Les tarifs bancaires devraient reculer de 0,65 % en moyenne au 1er janvier 2021, d’après une étude du comparateur de tarifs Meilleurebanque.com pour Le Monde. Une baisse qui s’explique notamment par la rude concurrence des banques en ligne.

Une tendance à la stagnation depuis un an

À la demande du gouvernement, les banques avaient pris en 2019 l’engagement de geler leurs tarifs pour apaiser les tensions face à la crise des gilets jaunes. Concrètement, cette décision devait redonner un peu de pouvoir d’achat aux ménages. Avec la pandémie du coronavirus, elles ont préféré laisser leurs tarifs quasiment inchangés, pour les mêmes objectifs. Au 1er janvier 2021, ces tarifs bancaires devraient même reculer de 0,65 % en moyenne d’après une étude du comparateur de tarifs Meilleurebanque.com pour le quotidien Le Monde.

Evidemment, cette baisse générale ne veut pas dire que les établissements affichent à peu près le même prix. « Ce repli traduit avant tout la mise en place de quelques nouvelles offres moins chères par certains réseaux, qui font baisser le prix moyen de notre enquête. Mais cela ne signifie pas que les prix de chaque produit et service pris à l’unité diminuent pour tous les clients », relativise Maxime Chipoy, le responsable de Meilleurebanque.com. Selon le comparateur, les meilleurs tarifs se trouvent chez des réseaux comme Crédit agricole, Banque populaire et Caisse d’épargne.

Une transformation digitale indispensable

Ces établissements proposent des packages à des prix serrés pour faire face à la concurrence agressive des banques en ligne et des néobanques, réputées pour leurs tarifs très bas. En plus de baisser le montant des frais, les banques traditionnelles ont aussi entamé leur transformation digitale. Elles incitent leurs clients à recourir aux virements en ligne, en relevant notamment les frais de transactions lorsque celles-ci nécessitent l’intervention d’un banquier en agence.

Aussi, certaines banques tiennent désormais à ce que la détention de compte et la carte bancaire restent gratuites, à condition que leurs titulaires effectuent un nombre minimum de transactions et des dépôts réguliers. En outre, dans ce contexte de crise sanitaire et de sensibilisation aux gestes barrières, les banques accentuent la promotion des procédures 100 % en ligne.

Des frais souvent pesants pour les ménages

Pour rappel, la France est l’un des pays européens les plus bancarisés avec 99 % des résidents possédant un compte bancaire. Selon l’INSEE, les frais bancaires représentent 0,66 % du budget d’un ménage. Toutefois, ce chiffre ne prend pas en compte les frais d’incidents bancaires (rejets de paiement, découverts, commissions d’intervention). Or, ceux-ci peuvent considérablement alourdir la facture mensuelle.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.