Frais bancaires : les clients en difficulté paient le prix cher

L’association UFC-Que Choisir et l’Union Nationale des Associations Familiales viennent d’alerter aujourd’hui sur les frais bancaires pratiqués par la plupart des banques. Agios, commissions spéciales, frais en tous genres… le point sur ces pratiques qui rapportent gros aux banques mais pénalisent les clients les plus fragiles.

 

Des pratiques différentes en fonction des clients

L’UNAF et le magazine de l’INC (Institut national de la consommation) ont épluché des centaines de relevés de compte et ont comparé les frais facturés aux clients « lambda » et aux clients en difficulté. Leur constat est sans appel : dans leur grande majorité, les banques pénalisent plus lourdement les clients les plus fragiles.

Sur l’année 2016, un foyer en difficulté sur cinq a même dû verser plus de 500 € de frais. Un comble pour des familles qui ont déjà du mal à joindre les deux bouts.

 

Des frais en tous genres

Les tarifs bancaires sont plafonnés depuis 2014. Mais les banques facturent presque toutes le maximum autorisé. La facture grimpe avec la facturation de commissions en tous genres : la  lettre d’avertissement (entre 12 et 20 €), l’analyse de la situation par le conseiller (8€), le rejet d’un chèque (entre 30 et 50 €), le rejet d’un prélèvement (20 € pour tout prélèvement de plus de 20€… Seule la Banque Postale et les banques en ligne sortent du lot avec des frais moins élevés que leurs concurrents.

Certains frais sont particulièrement étonnants : l’analyse de la situation par un conseiller, facturée 8 €, serait en fait effectuée de manière totalement automatique ainsi que la tarification proposée. Elle serait ensuite simplement validée par un conseiller qui devrait justifier les raisons de son opposition à ces conclusions.

 

Des abus qui rapportent gros

Ces pratiques qui « matraquent » les clients les plus en difficulté sont d’autant plus choquantes qu’elles rapportent gros aux banques. L’ensemble des frais liés aux incidents de fonctionnement des clients représente entre 30 et 35 % du chiffre d’affaires des banques de détail

 

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