Le nombre de contrats en alternance ne cesse d’augmenter, alimenté notamment par le programme « 1 jeune, 1 solution » porté par les pouvoirs publics. Un dispositif si efficace que ces aides à l’embauche d’alternants seront prolongées jusqu’au 30 juin 2022 dans le cadre du plan de relance. Loin d’être une voie de garage, l’alternance concerne de plus en plus de secteurs, allant de l’assurance (SFAM) jusqu’à l’ingénierie de pointe (Thalès) ou encore le secteur public.
Record d’embauches dans l’alternance
L’alternance ne s’est jamais aussi bien portée : le ministère du Travail a annoncé plus de 50 000 accords conclus en quatre mois concernant des jeunes de 16 à 29 ans. Comparativement, 2020 et 219 comptabilisaient respectivement 17 000 et 12 000 contrats sur la même période. C’est dire si la mise en place, dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution », d’une prime de 5000 à 8000 euros a porté ses fruits. Supprimant les coûts pour la première année, cette aide a permis à de nombreuses entreprises de sauter le pas plus facilement et ce, dans tous les secteurs d’activités.
Du chantier de construction à des postes plus commerciaux
Longtemps cantonnés à quelques métiers de niches, les contrats en alternance gagnent petit à petit de nombreux autres secteurs. Alors que l’industrie, l’artisanat, la restauration ou le BTP constituent les secteurs historiques de l’alternance, aujourd’hui les banques (Société Générale), les transports (RATP), l’énergie (EDF), le secteur de l’assurance (SFAM) ou de grandes enseignes de distribution (Carrefour) leur ont emboité le pas. En plus de proposer des centaines de contrats en alternance, ces entreprises convertissent dans de très nombreux cas ces contrats d’alternance en contrats salariés, CDD ou CDI, à la fin de la période d’apprentissage.
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