Ces entreprises qui ont profité de l’année 2021 pour « verdir » leurs activités

5 entreprises s'engagent pour le climat

Ces 12 derniers mois ont été particulièrement riches, notamment s’agissant des groupes qui s’engagent pour le développement durable. Total, Alstom, Arkéa, Lafarge, La Banque Postale… 5 entreprises qui n’ont pas attendu la COP 26 pour prendre des mesures radicales et devenir actrice du changement.

TotalEnergies — vers la fin des énergies fossiles

L’annonce en février 2021 du rebranding de Total en TotalEnergies en a surpris plus d’un. Derrière ce changement de forme, un changement de fond : le groupe souhaite désormais se présenter comme un énergéticien et plus comme un exploitant de ressources fossiles. Si la transition devrait prendre du temps, la volonté est bien là : TotalEnergies a annoncé vouloir investir 60 milliards de dollars dans les 10 prochaines années et vise 35 Gigawatts de capacités d’énergies renouvelables en 2025 et 100 en 2030.

Arkéa — mutualiste jusque dans le calcul de sa performance

La nomination de Julien Carmona en mai dernier semble correspondre à la volonté affichée d’Arkéa de se recentrer sur ses valeurs mutualistes, après le mandat du controversé Jean-Pierre Denis. La fédération bretonne du Crédit Mutuel est la première banque à chiffrer sa performance financière et extra-financière. Elle inclut désormais dans l’appréciation de son activité son impact carbone et renoue avec ses valeurs de solidarité et de responsabilité sociale. 

Lafarge — des efforts pour décarboner un secteur ultra générateur de gaz à effet de serre 

En France, le secteur du bâtiment représente 44 % de la consommation d’énergie et près de 25 % des émissions de CO2. Cela n’a pas empêché Lafarge de s’engager. Le cimentier a obtenu, cette année, les labels RSE « Exemplarité » et « Maturité » décernés par l’Unicem Entreprises Engagées, l’association créée en 2017 par l’Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux pour piloter les démarches Charte environnement et Charte RSE. La promotion, par la filiale Lafarge Granulats, du développement durable dans ses relations avec ses clients, ses fournisseurs et les prescripteurs aurait « fait forte impression » au jury. 

Alstom — le futur, c’est le train

La mobilité, qui représente pas moins de 25 % des émissions de CO2, est au cœur des débats sur le réchauffement climatique. C’est un des rares secteurs au sein duquel ces dernières ont continué à augmenter dans la période récente. Pour Alstom, cela permet de promouvoir le train, un moyen de transport peu onéreux et peu gourmand en énergie. Elle livre désormais des trains prêts à être « transformés pour passer à l’électricité ou à l’hydrogène » souligne Henri Poupart-Lafarge, le PDG de la multinationale. Le 13 décembre, l’entreprise a également paraphé un contrat pour fournir « la flotte de trains la plus durable de l’histoire du transport irlandais » au gestionnaire du réseau ferroviaire de la ville de Dublin. 

La Banque Postale — peu d’équivalents dans le monde

Seules trois institutions financières à travers le monde ont obtenu la certification SBTi. Cette méthodologie, pilotée par 4 grandes organisations internationales (le Carbon Disclosure Project, le Pacte mondial des Nations unies , le World Resources Institute et le Fonds mondial pour la nature), permet aux entreprises de fixer des objectifs scientifiques et d’aligner leurs activités de prêt et d’investissement sur l’Accord de Paris. Après avoir passé les tests avec succès, La Banque Postale est désormais un cas quasi unique dans le monde. La filiale du groupe La Poste devrait ainsi atteindre la neutralité carbone à horizon 2040 et a annoncé vouloir sortir entièrement des énergies fossiles, « au plus tard en 2030 ».

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